Monday, May 28, 2007

Je m’avoue vaincue

Quand on a créé MotoEndurose en 2005, plusieurs m’ont dit bonne chance. Pas parce que c’est tout un défi à relever, un Iron Butt, mais parce que de manager une gang de filles sans faire de bitcheries et de chicanes, c’est impossible.

Évidemment, je ne les ai pas crus, parce que moi, je réussis toujours à faire ce que les autres n’arrivent pas, parce que moi, je refuse de croire l’évidence, parce que moi, je crois toujours en un paquet de trucs auxquels les autres ne s’attardent pas et parce que je ne m’empêcherai jamais de faire quelque chose que parce que les autres me disent que ça ne se fait pas. Parce que moi, voyez-vous, je veux et je peux changer le monde et surtout faire taire les évidences.

Mais hier, j’ai réalisé que finalement, j’avais tort. Faire vivre un projet constitué uniquement de filles, ça ne se fait pas sans hypocrisie. Même en ayant appris de nos expériences négatives, même en ayant incité tout le monde à en parler ouvertement quand les choses ne vont pas, il y en a toujours quelques unes qui n’ont pas la franchise, l’honnêteté et les couilles de dire en pleine face ce qui ne leur plaît pas.

Je m’assume et j’accepte mes torts, quand j’en ai réellement. Mais quand non seulement je n’en ai pas mais qu’en plus ils me reviennent par la bande, ça, ça ne passe pas.

Tant qu’à continuer pour le principe et que tout ce que je donne à ce projet ne m’apporte plus rien, je préfère ne pas continuer. J’ai l’habitude de mener mes projets à terme quand je les commence mais quand il est question d’hypocrisie, on me perd.

Je ne sais pas qui lit mon blogue. Mais juste de même en passant, celles qui n’ont pas eu le courage de parler, vous êtes les deux seules à avoir critiqué que Josie et moi n’étions pas présente au souper Spaghetti (quand on avait dit d’avance que ça devait se faire le 21 car le 28 on était en vacances…).
Pourtant, personne ne chiale quand vous n’êtes pas là, et il ne se fait du chialage que quand vous êtes là…Étrange hein? 1+1 = 2, pas besoin de me nommer de nom pour savoir qui vous êtes.

Si je continue, je le fais pour moi et pour Jo et pour les quelques personnes qui ont eu le courage d’affronter leur opinion.
Les autres, je souhaite que vous compreniez que vous n’avez pas votre place au sein d’une équipe unie et solidaire. D’ailleurs, si je reste, ne vous inquiétez pas, vous allez le comprendre assez vite.

Je suis partie de cette fameuse réunion plus tôt pour aller au salon de l’emploi aéronautique et voir un F18 voler. Arrivée chez nous, mon chum faisait la vaisselle après avoir commencer à setter notre appart pour vivre à deux. Ça m’a calmé.
Avec tout ce niaisage, on est arrivé trop tard à St-Hubert alors on s’est fait un petit souper tôt, ouvert une bonne bouteille et écouté un film. Il y a longtemps qu’on avait fait ça. Mon dimanche a finalement bien fini, mais peu importe la décision que je prends, je n'ai pas dit mon dernier mot au sujet de ce qui s'est passé lors de cette réunion.

No comments: